Tous les articles de la catégorie Politique

PMA : la convergence des luttes

Tous les mois, retrouvez Pierre-Yves Stucki et sa chronique sur la pensée sociale et l’actualité, au micro de Paul Keil sur RCF Jerico.

À partir de la chronique du 22 septembre 2017.

 

La nouvelle année s’annonce très intense et les sujets ne manqueront certainement pas où « le trésor le mieux gardé de l’Église », sa doctrine sociale, pourra aider au discernement. Parmi les dossiers de cette rentrée, il y a l’annonce par la Secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Mme Schiapppa, de l’extension de la procréation médicalement assistée à toutes les femmes, et donc en particulier aux femmes seules ou en couple homosexuel. Lire la suite…

Des temps nouveaux pour la subsidiarité ?

Tous les 15 jours, retrouvez Pierre-Yves Stucki et sa chronique sur la pensée sociale et l’actualité, au micro de Paul Keil sur Radio Jérico.

Chronique du 4 juillet 2017.

 

L’interminable séquence électorale, commencée avec les primaires, s’est enfin achevée avec les législatives qui ont donné au nouveau Président une majorité qui pourrait faire pâlir de jalousie certains chefs d’état parmi les plus autoritaires. À charge pour lui désormais d’en faire le meilleur usage au service de la nation.

C’est peu dire que les attentes sont fortes. Les circonstances sont exceptionnelles, le sentiment de délitement des institutions est profond, comme en atteste l’abstention devenue majoritaire aux dernières élections. Dans un tel contexte, il faut espérer une action forte du nouvel exécutif, qui pour beaucoup, ne saurait prendre que la forme d’une volonté puissante, avec un mouvement impulsé d’en haut et s’appliquant à l’ensemble du pays – d’autant plus avec un président « jupitérien ». Nous avons en France une culture de l’État centralisé et une conception de notre République, « une et indivisible », où il ne saurait y avoir « deux poids et de deux mesures ». Lire la suite…

Hautes ambitions

Par Dominique Quinio

Le temps est compté. Pour le président de la République et l’équipe gouvernementale, il s’agit de convaincre que l ‘été ne sera pas « vacant » ni « vacance » Du très long discours que le président de la République a prononcé à Versailles devant le Congrès, le 3 juillet, que retenir ? Le « bien commun universel », « basculé, transformé, menacé » sur le plan géopolitique ou écologique ? La nécessité de contrebalancer un exercice jupitérien du pouvoir présidentiel, par des contre-pouvoirs réels, notamment en rendant à la justice sa liberté et son autonomie ? Des réformes institutionnelles (moins de parlementaires, une dose de proportionnelle, moins de lois et des lois mieux évaluées, un conseil économique, social et environnemental repensé…) ? La réaffirmation de la valeur du travail pour chaque homme, dans un contexte de chômage de masse ? Le besoin d’une Europe refondée : car « l’Europe, c’est nous », sans nier que le projet européen se trouve fragilisé par la prolifération bureaucratique et le scepticisme.  Un thème cher aux Semaines sociales qui préparent leur Session de novembre : « Quelle Europe voulons-nous ? ». Lire la suite…

Responsabilité(s)

Par Jérôme Vignon

Le terme de « responsabilité » est sans doute l’un des plus significatifs de ceux qui reviennent dans le discours propre du nouveau président de la République. Son « projet » est construit autour de l’enjeu de conférer une responsabilité à chaque Français, pour que la solution de problèmes globaux ne soit pas seulement renvoyée à des institutions1. Au soir de chacun des deux tours de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron disait mesurer la responsabilité de donner une direction à la vie publique de notre pays pour 5 ans, sachant l’ampleur des désaccords à propos de cette direction. On conçoit, par exemple la responsabilité de faire en sorte que l’Europe redevienne pour une majorité de Français un projet d’avenir. Lire la suite…

Un autre logiciel politique

Par Dominique Quinio

On ne sait pas si la promesse de renouvellement dans la manière de gouverner (qui ne tient pas seulement à l’âge du capitaine et de ses équipiers) se vérifiera dans la durée. Si l’élection du président sera confirmé par la constitution, à l’issue des législatives, d’une majorité de députés labellisés La république en marche ; s’il aura besoin de l’appui de parlementaires issus des formations classiques décidés à ne pas jouer l’obstruction systématique. Peut- être est-il naïf de penser que l’expérience actuelle n’est pas qu’une stratégie conjoncturelle ; peut-être la preuve sera-t-elle apportée que le « ni de droite, ni de gauche », l’alliance des compétences politiques et civiles ne suffiront à reformer notre pays. Mais refusons le désabusement et faisons le pari de la réussite. Lire la suite…

Après le second tour

Par Jean Pierre Rosa

Emmanuel Macron est donc notre président. Les résultats du second tour de l’élection présidentielle, attendus, sont tombés. La France sort profondément meurtrie et divisée de cette campagne folle marquée par Lire la suite…

Notre responsabilité

Par Dominique Quinio

Voter est affaire sérieuse, un acte qui engage, une voix qui porte au loin, même perdue au milieu d’un océan d’autres voix. La colère, la peur, la déception ne devraient pas orienter le choix des électeurs, ni même d’ailleurs les « consignes » de vote. Personne ne peut se dire propriétaire des voix. Mais tous ceux qui ont une responsabilité politique, associative, culturelle, sociétale – au nom de leur histoire, les Semaines sociales se sentent ce devoir – peuvent clairement exprimer leur opinion pour aider au libre discernement de chacun. Lire la suite…

Le traitement de la santé dans la campagne présidentielle, reflet de notre société ?

Par Mathieu Monconduit

Dans une campagne présidentielle, mettre en avant des propositions significatives pour faire évoluer le système de santé revient-il à une partie de roulette russe ? Avant même que François Fillon en ait fait l’expérience avec une proposition pour séparer petits en grands risques et en répartir les charges entre Assurance Maladie et OCAM (Organismes Complémentaires d’Assurance Maladie), le sujet ne s’était que prudemment invité dans les programmes des candidats. Lire la suite…

Lettre ouverte à la Manif pour tous

Par Jérôme Vignon

L’équipe dirigeante actuelle de l’organisation « La Manif pour tous » a lancé le 25 avril une consigne de vote appelant le 7 mai à dire « Non à Macron », « un candidat qui privilégie l’argent à l’humain ». Ces propos heurtent une grande partie de ceux qui ont manifesté en 2013 à l’appel de cette organisation. Rappeler l’importance du droit à la filiation biologique ne conduit pas pour autant à se laisser abuser par la politique familiale dessinée par Marine Le Pen ni surtout à méconnaître les graves implications du projet alternatif de société dont elle se réclame.

Au-delà des apparences de la générosité sur le chapitre des aides et des services aux familles Lire la suite…

Il faut choisir

Tous les 15 jours, retrouvez Pierre-Yves Stucki et sa chronique sur la pensée sociale et l’actualité, au micro de Paul Keil sur Radio Jérico.

A partir de la chronique du 25 avril 2017.

Les dés sont jetés. Le verdict du premier tour est tombé, désignant les deux candidats entre lesquels les Français devront choisir le futur président de la République : Emmanuel Macron ou Marine Le Pen.

C’est un vrai choix devant lequel se trouvent les Français, selon des lignes de clivage peut-être plus significatives désormais que l’opposition traditionnelle gauche-droite. Les deux personnalités sont aussi diamétralement opposées que leur vision de la France et leurs intentions pour conduire le pays – qu’il s’agisse de l’Europe, de la régulation économique et du rôle de l’État, de la protection sociale, du travail ou bien sûr de la situation des étrangers et de l’immigration.

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