Par Paul Champsaur
Le phénomène frappant c’est la baisse du nombre de personnes par ménages. Le nombre moyen était de 3 il y a une quarantaine d’années. Il tend aujourd’hui vers 2. Du coup l’accroissement du nombre de ménages est plus rapide que celui de la population et contribue à la demande de logements. Les ménages (28 millions) sont répartis en trois groupes à peu près égaux : les ménages comptant au moins 3 personnes, les ménages de 2 personnes, le plus souvent un couple, enfin les ménages d’une personne seule. Le vieillissement n’y est pour rien car les couples âgés vivent plus longtemps ensemble avant veuvage. La principale raison c’est la réticence plus grande de nos compatriotes à s’installer en couple, puis la rupture plus fréquente de celui-ci. Lire la suite…
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La famille d’aujourd’hui
La situation des femmes
Par Paul Champsaur
Les médias signalent parfois la situation défavorable des femmes. Les plus hauts postes, cadre dirigeant d’entreprise ou haut responsable politique, ne sont pas répartis également entre les hommes et les femmes. Il en est de même, quoique de façon moins marquée, dans le domaine de la culture où existe une compétition libre entre les hommes et les femmes. Seuls 13% des très hauts salaires sont versés à des femmes. L’évolution vers plus d’égalité, commencée il y a longtemps semble néanmoins continuer. La proportion de femmes parlementaires dans le monde, quotas électoraux aidant, a doublé de 1995 à 2015 (22% aujourd’hui contre 26% pour la France et 38% pour l’Europe). Le taux de chômage des femmes en France est aujourd’hui inférieur à celui des hommes alors qu’il était par le passé nettement supérieur. Certain pays, notamment scandinaves, sont en avance sur ce chemin et l’espoir est permis. Mais il est bon de faire le point. Lire la suite…
In memoriam…Emma Gounot, une héritière et une pionnière
Par Denis Vinckier
Clin d’œil à l’histoire des Semaines sociales avec ce billet qui va nous faire voyager dans le temps. La circonstance pour nous est de souligner avec Bernadette Angleraud, présidente de l’antenne sociale de Lyon, la disparition d’Emma Gounot, à l’aube de ses 100 ans. Emma Gounot ne doit pas et ne peut pas nous laisser indifférents. Pourquoi ? Professeur à la faculté Catholique de droit de Lyon à 22 ans Lire la suite…
Don de sang de cordon : promouvoir l’altruisme plutôt que le cynisme commercial
Par Catherine Belzung
Pour la première fois en France, un tribunal (celui de Grasse) vient d’autoriser un couple à faire conserver par une société privée britannique (une biobanque) le sang du cordon ombilical de leur futur enfant (à naître le 18 décembre). L’intérêt ? Pouvoir soigner cet enfant si dans le futur il déclare une maladie qui pourrait être guérie grâce aux cellules souches pluripotentes contenues dans ce sang de cordon. Une médecine préventive en quelque sorte. La famille argumente en effet que plusieurs grands parents du futur bébé sont décédés de cancers digestifs, ce qui expose l’enfant à un risque élevé de déclarer ce type de maladie quand il sera devenu adulte. Et d’espérer que dans le futur, grâce aux éventuels progrès de la science, ces cellules souches pourraient permettre soit de régénérer un tissu malade, soit de récupérer des forces par exemple après une chimiothérapie. Lire la suite…
L’école et la famille, un partenariat contraint
Par Jean-Pierre Rosa
Le sondage Opinionway commandé par le journal La Croix, les Semaines sociales de France et les Apprentis d’Auteuil est riche d’enseignements. Non pas tant sur le rôle réel que joue l’école mais sur la représentation que les adultes et les jeunes s’en font. Lire la suite…
Climat de rentrée
Par Dominique Quinio
Dans une rencontre préparant la future Session des Semaines sociales « Ensemble, l’éducation » (les 19 et 20 novembre), la directrice d’un établissement privé catholique situé dans un quartier sensible parisien expliquait qu’elle recevait, à la veille de la rentrée, de multiples messages de parents dont la grande préoccupation était la « sécurité ». Une réflexion qui en dit long sur la sourde angoisse tenaillant les parents. A l’inquiétude purement « scolaire », classique mais taraudante, de parents désireux du meilleur pour leurs enfants – sans être toujours très au clair sur ce que représente pour eux ce meilleur, au-delà de l’obtention d’un diplôme -, s’ajoute aujourd’hui la peur des attentats, la peur de la mixité sociale, ethnique, religieuse. Un climat que les enfants et les jeunes ne peuvent pas ne pas ressentir. Lire la suite…