Par Paul Champsaur
Le phénomène frappant c’est la baisse du nombre de personnes par ménages. Le nombre moyen était de 3 il y a une quarantaine d’années. Il tend aujourd’hui vers 2. Du coup l’accroissement du nombre de ménages est plus rapide que celui de la population et contribue à la demande de logements. Les ménages (28 millions) sont répartis en trois groupes à peu près égaux : les ménages comptant au moins 3 personnes, les ménages de 2 personnes, le plus souvent un couple, enfin les ménages d’une personne seule. Le vieillissement n’y est pour rien car les couples âgés vivent plus longtemps ensemble avant veuvage. La principale raison c’est la réticence plus grande de nos compatriotes à s’installer en couple, puis la rupture plus fréquente de celui-ci. Lire la suite…
Tous les articles de Paul Champsaur
La famille d’aujourd’hui
Mondialisation, entreprises et institutions
Par Paul Champsaur
La mondialisation diminue le pouvoir des Etats. Ce sont les acteurs de celle-ci, le plus souvent privés qui y gagnent. Les domaines concernés sont nombreux : environnement, régulation financière, lutte contre la fraude, placements des riches particuliers, fiscalité…
Je prendrai l’exemple de la fiscalité sur les grandes entreprises. L’internationalisation croissante de celles-ci leur donne la possibilité de payer de moins en moins d’impôt. Elles peuvent faire apparaître une grosse part de leurs bénéfices mondiaux dans les pays où la fiscalité est faible. Les États-Unis Lire la suite…
La croissance
Par Paul Champsaur
L’histoire économique de l’après-guerre décrit l’affaiblissement progressif mais continu de la croissance. Pendant les 30 années qui ont suivi la libéralisation, la croissance en France et en Europe occidentale fut proche de 5% l’an. Pendant les 30 années après le premier choc pétrolier, elle ne fut plus que d’environ 2% l’an. Ce fut général en Europe occidentale avec une croissance du chômage dans l’Europe du Sud, dont le taux s’établit environ 4% au-dessus de celui de l’Europe du Nord. Depuis la grave crise de 2008, la croissance est plus faible encore : à peu près 0,4% l’an en France et dans la zone euro sur les 9 ans de 2008 à 2016.
La situation des femmes
Par Paul Champsaur
Les médias signalent parfois la situation défavorable des femmes. Les plus hauts postes, cadre dirigeant d’entreprise ou haut responsable politique, ne sont pas répartis également entre les hommes et les femmes. Il en est de même, quoique de façon moins marquée, dans le domaine de la culture où existe une compétition libre entre les hommes et les femmes. Seuls 13% des très hauts salaires sont versés à des femmes. L’évolution vers plus d’égalité, commencée il y a longtemps semble néanmoins continuer. La proportion de femmes parlementaires dans le monde, quotas électoraux aidant, a doublé de 1995 à 2015 (22% aujourd’hui contre 26% pour la France et 38% pour l’Europe). Le taux de chômage des femmes en France est aujourd’hui inférieur à celui des hommes alors qu’il était par le passé nettement supérieur. Certain pays, notamment scandinaves, sont en avance sur ce chemin et l’espoir est permis. Mais il est bon de faire le point. Lire la suite…
Le logement, où est le problème ?
Par Paul Champsaur,
La France moyenne est maintenant bien logée. Ont pratiquement disparu les logements sans W.C. intérieur ni installation sanitaire ; ils étaient 15% en 1984. En vingt ans, alors que la taille moyenne d’un ménage baissait, la surface moyenne par logement est passée de 80m2 à 90m2, d’où une augmentation de 30m2 à plus de 40m2 de la surface par personne. En 2013 6% des ménages estimaient leurs conditions de logement insuffisantes, soit environ 4 millions de personnes, contre 13,4% en 1984. Lire la suite…
La pauvreté
Par Paul Champsaur
La pauvreté ne se définit pas simplement. La comparaison est essentielle à l’intérieur du pays entre groupes sociaux et dans le temps comme entre pays. Le plus simple c’est la « pauvreté monétaire ». Est pauvre la personne dont le revenu est inférieur à un « seuil de pauvreté ». Pourquoi ne pas le définir comme le revenu permettant d’acheter des quantités minima, définies à priori, de biens et services nécessaires ? Les USA ont essayé cette méthode. Cela n’a pas bien marché. Le seuil avait tendance à baisser sensiblement par rapport aux revenus et le nombre de pauvres à devenir très faible. Aussi l’Europe a-t-elle choisi une autre méthode relative. Le seuil est alors une fraction, disons 60 %, du revenu médian qui sépare la population du pays en deux moitiés égales. Lire la suite…