Par Catherine Belzung
Cette semaine a été particulièrement mortifère avec la succession d’attentats d’abord dans une salle de concert à Manchester (le 22 mai, 22 morts), puis contre des coptes dans la province d’al-Minya en Egypte (le 26 mai, 29 morts) et enfin en Afghanistan (le 27 mai, 18 morts). Comment de tels actes, au cours desquels des enfants et des adolescents ont été visés, sont-ils possibles ? Les terroristes sont-ils des monstres sanguinaires, et donc inhumains ? Ce qui étonne encore davantage est le constat de plus en plus fréquent que les auteurs de ces actes ont grandi dans des familles normales, ont été aimés, choyés, ont eu une scolarité qui ne prédisait en rien le parcours terroriste. Alors, pour mieux comprendre, existe-t-il des données scientifiques Lire la suite…