Par Dominique Quinio
L’année 2015 fut pour l’Union européenne statistiquement inédite. Doublement inédite, même. Pour la première fois, on y a enregistré plus de décès (5,2 millions) que de naissances (5, 1 millions). « L’UE a connu pour la première fois une variation naturelle négative de sa population », analyse l’office de statistiques européen Eurostat. Pourtant, deuxième enseignement de l’étude, sa population globale a continué de progresser, grâce au nombre de personnes de nationalité étrangère installées dans l’Union : l’Europe comptait ainsi, au 1er janvier 2016, 510, 1 millions de résidents contre 508,3 millions au 1er janvier 2015. Statistiques d’avant Brexit, bien entendu. Lire la suite…