Par Dominique Quinio
Le temps est compté. Pour le président de la République et l’équipe gouvernementale, il s’agit de convaincre que l ‘été ne sera pas « vacant » ni « vacance » Du très long discours que le président de la République a prononcé à Versailles devant le Congrès, le 3 juillet, que retenir ? Le « bien commun universel », « basculé, transformé, menacé » sur le plan géopolitique ou écologique ? La nécessité de contrebalancer un exercice jupitérien du pouvoir présidentiel, par des contre-pouvoirs réels, notamment en rendant à la justice sa liberté et son autonomie ? Des réformes institutionnelles (moins de parlementaires, une dose de proportionnelle, moins de lois et des lois mieux évaluées, un conseil économique, social et environnemental repensé…) ? La réaffirmation de la valeur du travail pour chaque homme, dans un contexte de chômage de masse ? Le besoin d’une Europe refondée : car « l’Europe, c’est nous », sans nier que le projet européen se trouve fragilisé par la prolifération bureaucratique et le scepticisme. Un thème cher aux Semaines sociales qui préparent leur Session de novembre : « Quelle Europe voulons-nous ? ». Lire la suite…