Inviter une députée FN à débattre au sein d’une université catholique ?

Par Catherine Belzung

L’invitation faite à Marion Maréchal-Le Pen, députée du Front National (FN), à prendre la parole le 29 août dans une université d’été catholique (les Universités d’été de la Sainte-Baume (Var)) fait polémique. L’élue du parti d’extrême droite y est conviée Lire la suite…

Rail, route et fiscalité

Par Jean-Pierre Rosa

La loi Macron va continuer le lent travail d’harmonisation du transport des personnes au sein de l’Union européenne en autorisant le transport par car entre certaines villes françaises. Certains s’inquiètent de la concurrence qui s’instaurera ainsi entre la SNCF et le transport par car. En effet, si l’on regarde les prix pratiqués sur les lignes européennes déjà libéralisées, la concurrence risque d’être très dure pour le rail. Faut-il s’en plaindre ? Lire la suite…

Afrique : une croissance en trompe l’œil

Par Jean-Pierre Rosa

La conférence sur le financement du développement qui s’est tenue du 13 au 16 juillet à Addis-Abeba a été l’occasion de mettre en avant le continent africain en soulignant son potentiel de développement. Lire la suite…

Neuro-justice, neuro-éthique : une nouvelle ruse pour nourrir l’irresponsabilité ?

Par Catherine Belzung

La chose n’est pas nouvelle, puisque cela fait longtemps qu’un diagnostic psychiatrique est considéré comme entravant le libre arbitre d’une personne, au point de la rendre irresponsable d’acte criminels qu’elle aurait pu commettre lors d’une crise liée à sa maladie.  C’est par exemple ce qui arriva à Louis Althusser lorsqu’il étrangla sa femme dans un moment de démence : bien que l’acte criminel ait été établi, il fût jugé pénalement irresponsable, les juges considérant que son discernement avait été altéré au moment des faits. Et l’on sait combien ce jugement d’irresponsabilité fût douloureux pour le philosophe. Cependant, jusqu’à présent, cette disposition ne concernait que les cas de pathologies avérées, et il n’était pas considéré que la biologie pourrait permettre de dédouaner le comportement d’une personne normale. Les choses sont en train de changer cependant, et nombreux sont les cas de prévenus accusés de crimes odieux qui se défendent en prétextant  ne pas être responsables des actes qu’ils ont commis, accusant leur biologie  – leur cerveau ou leurs gènes selon le cas – qui deviendraient les vrais coupables. Qu’en penser ? Lire la suite…

loi sur la fin de vie: des défis pour les professionnels en santé mentale

Par Vincent Camus

Le débat sur la fin de vie a pris une place prépondérante dans l’agenda politique en France au cours de ces derniers mois. Il fait émerger de manière prégnante la question de la légalisation du suicide médicalement assisté qui pourrait être considéré comme une évolution d’autant plus favorable du cadre légal actuel, qu’elle apparaitrait comme un position raisonnablement équilibrée entre refus de toute évolution du cadre actuel et légalisation de l’euthanasie active. Lire la suite…

Sommet des consciences : les religions au secours du politique ?

Par Louise Clémentier

A l’aune de l’historique de la lutte contre le changement climatique, la perspective de la COP 21, la prochaine conférence internationale à ce sujet, qui se tiendra à Paris en novembre prochain, n’incite pas à un immense optimisme. Qui a oublié l’échec de la conférence de Copenhague de 2009, où la Chine et les États-Unis s’étaient mis d’accord sur un document non-contraignant et resté sans effet ? Le scepticisme prévaut donc quant à la capacité des États à s’entendre sur ce point, c’est-à-dire, au fond, quant à la capacité du politique à faire véritablement avancer la cause du développement durable. Lire la suite…

Le Sommet des Consciences en résumé sur les réseaux sociaux

Le penseur allemand Jürgen Habermas juge l’accord grec «toxique»

L’économie malade de ses modèles – Gaël Giraud

Quand l’Église rencontre les semeurs de changement

Par Philippe Segretain

Jeudi 9 juillet, à Santa Cruz de la Sierra au sud de la Bolivie, le Pape François participait, en présence du Président Evo Morales, à la « IIème Rencontre Mondiale des  Mouvements Populaires ». Son intervention reprit, sur un ton plus libre et plus politique, plusieurs thèmes de la récente encyclique, avec souvent une expression dure, crue, qui dit le scandale de l’exclusion sociale, du mépris du bien commun, de la destruction de la nature, et qui dit aussi la sainte colère du Pape. Lire la suite…