Par Catherine Belzung
C’est une opinion assez couramment répandue : il y aurait d’un côté les humanistes, plein de belles intentions mais pêchant par excès d’idéalisme, et de l’autre les pragmatiques, qui auraient des projets certes moins enthousiasmants, mais avec l’avantage d’intégrer le principe de réalité.. Bien sûr, les deux seraient incompatibles. Ce qui est une façon d’écarter d’emblée toute visée utopique. Avec cette façon de poser le problème, l’avènement d’un monde plus juste devient une chimère lointaine, car ce monde là demande justement de promouvoir des idées en faveur du bien commun mais qui soient en même temps transformables en action réelles. Lire la suite…