Par Catherine Belzung
Beaucoup l’ont mentionné : le vote pour ou contre le Brexit a révélé une profonde division de la société du Royaume Uni. D’un côté les citoyens plutôt jeunes, urbains et avec un bon niveau socioculturel, nageant comme un poisson dans l’eau de ce monde globalisé, et de l’autre des personnes laissées pour compte, plus âgées et rurales, ayant peu d’espoir de voir leur vie se transformer, et plutôt déroutées par les défis proposés par ce monde changeant.
On peut bien sûr regretter cet écart grandissant, qui menace à la fois la cohésion sociale et l’intégration européenne. Mais plutôt que de rester dans la déploration, ne vaudrait-il pas mieux agir pour que le modèle ouvert, multiculturel, devienne un rêve accessible à tous ? Beaucoup de ceux qui ont voté contre le Brexit ont peu eu l’occasion de voyager, de découvrir d’autres horizons, d’autres cultures. Ce qui contribue sans doute logiquement à nourrir la peur, le rejet de ce modèle.
Tout comme le programme Erasmus qui a permis à des milliers d’universitaires de passer un semestre dans un autre pays de l’Union européenne, ne pourrait-on pas développer un programme équivalent pour les jeunes ouvriers, artisans, commerçants ou agriculteurs, un programme d’échange qui les aiderait non seulement à acquérir de nouvelles pratiques et de nouvelles méthodes, mais aussi à s’approprier davantage l’identité européenne ? Cela se réaliserait à la fois par la possibilité de partir quelques mois à l’étranger offerte aux jeunes mais aussi au travers de l’incitation faite aux familles d’accueillir les jeunes des pays partenaires. En effet, la reconquête d’une forme d’espérance s’obtient aussi par le fait de mettre les personnes concernées dans la situation de donner, et c’est indispensable pour regagner la dignité. Récemment, le programme Leonard de Vinci a été ouvert par l’Union Européenne pour favoriser les échanges entre jeunes de lycées professionnels de différents pays, mais cet effort est encore bien timide, il y aurait sûrement moyen de le rendre plus ambitieux, et de le populariser bien davantage. Une façon simple de donner à tous les citoyens la possibilité de vivre le rêve européen.
Catherine Belzung, membre du CA des SSF
Non, cela n’ai pas la réponse.
Je suis persuadé que la réponse ce trouve dans la finalité de l’Europe.
L’Europe doit elle être celle pour une libéralisation de la finance, la liberté d’entreprendre est la seul règle et cela allant vers la lapidation du bien commun pour les générations à venir.
ou répondre au besoin commun des hommes, femmes, enfants. Comment expliquer que la richesse appartienne à une minorité, et que des enfants continus a mourir parce qu’il non pas accès à eau potable… est il normal qu’une mère, en banlieue Parisienne, n’est pas les moyens de faire chauffé la nourriture de son enfants…