Par Denis Vinckier
Il n’est pas si loin le temps (Novembre 2014, lors de la seconde conférence internationale sur la nutrition organisée au siège de la FAO à Rome) où le Pape François exhortait à plus de solidarité et d’actions concrètes en faveur de la nutrition mondiale. Selon lui, la lutte contre la faim et la malnutrition reste tout simplement handicapée par la priorité du marché et la prééminence du profit, qui réduisent la nourriture à une chose que l’on peut acheter ou vendre. Cette déclaration somme toute récente, ajoute aux critiques récurrentes des dérives de la spéculation sur les matières premières agricoles. Le Pape François poursuit de la sorte la mobilisation vaticane pour les questions de sécurité alimentaire, « en tant que droit inaliénable », à l’image de son prédécesseur Benoît XVI qui avait notamment appelé à « remettre l’agriculture au cœur d’une nouvelle politique économique, véritable ressource indispensable pour l’avenir ». Lire la suite…