Par Jean-Pierre Rosa
Le foot semble être devenu le miroir grossissant, ricanant et caricatural de la marche du monde. Jugement à l’emporte pièce ? Peut-être mais plusieurs commentateurs ont justement fait remarquer que le système de nomination des dirigeants de la FIFA reflète en réalité assez bien les comportements des dirigeants des pays qui, le plus démocratiquement du monde (un pays, une voix) mettent en place les équipes censées diriger et réguler le foot mondial.
En réalité on retrouve les mêmes errements dans le monde du foot et dans le monde politique dans ce qu’il a de détestable : corruption, goût immodéré du sexe, cabotinage, évasion fiscale…
Le remède ? Non pas une « moralisation » toujours hypothétique du sport laissée au bon vouloir des parties prenantes mais la limitation, l’encadrement et le contrôle des flux financiers qui y sont liés. Tout le monde s’accorde à dire qu’il y a trop d’argent en jeu dans le foot. Il faut donc établir des plafonds tous azimuts (rémunérations, droits de diffusion …), instaurer une obligation de transparence et mettre en place un système de contrôle indépendant.
Jean-Pierre Rosa, de l’équipe du blog